Un château japonais fantastique 1/56

 Voici le projet qui m'a tenu en haleine pendant 6 mois (+ 2 pour faire les intérieurs). Un château médiéval japonais de type hirayamajiro, puisqu'il mêle exploitation de reliefs et enceintes successives.
Ce château est fictif même si  ses différents éléments défensifs sont inspiré de modèles existants.
Le majestueux donjon de mon château japonais de l'ère sengoku.
 Comme toujours je ne suis parti de rien. Quelques illustrations, un petit croquis, le plan sommaire des différents niveaux des cours successives et puis c'est parti. Comme toujours aussi : matériaux de récupération






On peut déjà deviner les 3 niveaux successifs. La courbure si particulière des bases de pierre aussi.
Le fond du donjon est destiné à accueillir la cave, avec un puits et un cachot.
les trois niveaux matérialisés.
Habillage des bases en pierres. Polystyrène de récupération à cintrer, et dessin au stylo.
Base de la poterne, barbacane et premier escalier
La première porte double. Il y en aura successivement quatre avant d'atteindre le donjon.
Portes toujours réalisées avec les mêmes techniques pour ferrures et les clous.
Traitement de surface: usure saleté et rouille. 
Peinture des pierres. Roche volcanique, assemblage cyclopéen.
Je commence à monter les murs. En haut, les baraquements des ashigarus.
Les murs ont été réalisés en carton-plume. Les meurtrières, tantôt carrées, tantôt triangulaire sont caractéristiques de cette époque où l'arquebuse commence à se substituer à l'arc. Le carton-plume est recouvert sur ses deux faces de papier peint gaufré, ceci afin de m'éviter de devoir faire de l'enduit à chaque étape.
La poterne. le rempart flanquant la défendra efficacement.
Sitôt franchie la poterne, on se retrouve dans la barbacane.Une seconde porte contient l'ennemi là.
Niveau après niveau le château se monte.
Pour le donjon, je savais que j'allais m'attaquer aux formes les plus complexes que j'allais réaliser. Les toits en pagode avec leurs courbures dans tous les sens allaient représenter un nouveau défi. Patience et minutie viennent à bout de tout. Mes assemblages ne sont cependant pas toujours parfait... mais bon, sur le champ de bataille, ça passera, n'est-ce pas? 

Détail du galbe d'un des pan de toit du donjon.

Préparation du dernier étage.
Là vont se retrouver des pentes de tuiles dans tous les sens.
Je peints nombre de parties avant assemblage pour éviter de baver.
 J'utilise des épingles piquées dans les poteaux d'angle pour faire les boules ornementales.
La balcon d'observation au sommet de la tour.
J'adore ces formes complexes. C'est ce que j'ai réalisé de plus difficile.
Les échelles intérieures seront réalisées en bâtonnet de glace.
Les marches sont en balsa.
Plancher de la cave. Il y aura un puits et un profond cachot.
La grille du cachot en allumettes coupées à mi-bois. Elle sera articulée.
La cave, en place. Ballots de riz, saké, escalier, puits et grille du cachot ouverte.
Le tube du cachot peut être sorti pour récupérer l'éventuel malheureux détenu.
 Je me suis ensuite attelé à faire tous les intérieurs étage par étage. Ces aménagements  ont encore nécessités deux mois de travail.

Tout d'abord, tous les poteaux sur les quels s'appuieront les cloisons.
Les lattes du plancher sont collées une à une. Puis les cloisons ajustées.
Petite salle de réception.Il y a un tokonoma sous l'escalier.
La descente d'escalier.
Dernier niveau "visitable". Une chambre pour le seigneur.

 Voilà. Je vous propose maintenant de faire un petit tour de tous les détails de ce château.


Vue aérienne.
Contre plongée vers les défenses de l'entrée du donjon. On s'y croirait !

le pont, escamotable, de la troisième porte.
La troisième porte. En contrebas l'accès aux défenses de l'entrée de la barbacane.
Détail d'un mâchicoulis d'angle du donjon.
 Voilà. La visite est terminée. j'espère qu'elle vous aura plu.

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